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L’IA plébiscitée par les collaborateurs

Par Bertrand Lemaire | Le | Management

Les candidats recrutés par Hays France apprécient l’intelligence artificielle pour les aider dans leur travail.

Hays France a consacré une partie de son étude de rémunérations 2024 à l’IA. - © Susan Cipriano / Pixabay
Hays France a consacré une partie de son étude de rémunérations 2024 à l’IA. - © Susan Cipriano / Pixabay

Les Français sont-ils cohérents ? Vis-à-vis de l’intelligence artificielle, on peut en douter. Interrogés par l’IFOP, ils expriment avant tout des craintes. Mais les candidats recrutés par Hays, eux, apprécient l’IA, et notamment l’IAG (intelligence artificielle générative), pour les aider dans leur métier au quotidien même s’ils sont également inquiets pour les conséquences sur l’emploi. Le cabinet Hays France les a interrogés en profitant de son étude de rémunération 2024. Dans l’étude, les outils de traduction sont explicitement exclus des questions relatives aux usages de l’IA/IAG.

Si 21 % des répondants déclarent utiliser aujourd’hui des outils d’IAG dans un cadre professionnel, 11 % des entreprises l’ont interdit et 16 % le recommandent. Seulement 15 % des répondants se déclarent pas du tout inquiet pour l’emploi avec l’émergence de l’IA/IAG tandis que 47 % se déclarent peu inquiets, 31 % assez inquiets et 7 % très inquiets. 40 % estiment que l’IA supprimera plus de postes qu’elle n’en créera et 20 % qu’ils seront amenés, dans l’année, à changer de métier.

L’IAG est utilisée pour résumer ou paraphraser un texte (44 % des répondants), pour définir des termes ou expliquer des sujets complexes (36 %), pour assister dans la rédaction de documents ou de courriels (31 %) voire même pour analyser des données (30 %). 63 % apprécient la capacité de l’IAG à accroître la productivité, 56 % à améliorer la qualité du travail et 48 % à trouver de nouvelles idées.