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L’Institut Catholique de Lille opte pour des serveurs reconditionnés dans son SI

Par Bertrand Lemaire | Le | Cas d’usage

En s’appuyant sur des prestations de maintenance d’Evernex, l’Institut Catholique de Lille met en place des serveurs reconditionnés afin de réduire son empreinte environnementale.

L’Institut Catholique de Lille est la principale entité de l’Université Catholique de Lille. - © B.L.
L’Institut Catholique de Lille est la principale entité de l’Université Catholique de Lille. - © B.L.

L’Université Catholique de Lille est le plus important ensemble d’enseignement privé en France. En son sein, 25 établissements accueillent 40 000 étudiants suivant au total 345 filières de formation. Sous statut associatif, l’Institut Catholique de Lille (ICL) en est la principale structure avec 14 000 étudiants, 1 000 collaborateurs et 2 000 enseignants ou vacataires. L’ICL est bien sûr présent sur le site Lille Vauban mais aussi, dans le Nord, à Roubaix, à Lomme et, en région parisienne, à Issy les Moulineaux. L’établissement a signé les Accords de Grenoble, qui ont été mis en place spécifiquement pour le secteur de l’enseignement supérieur afin de réduire son empreinte environnementale. Cette préoccupation environnementale a justifié le choix de réduire considérablement les achats de matériels neufs et de recourir à des serveurs reconditionnés. Si la démarche du reconditionné commence à être adoptée pour les terminaux, elle reste à ce jour rare pour les serveurs.

Outre 600 bornes wi-fi et 200 switches, l’ICL possède deux datacenters répliqués de façon synchrone, un en propre et l’autre en colocation, pour un total de 300 serveurs virtualisés. La plupart des cours sont en présentiel pur même si l’ICL dispose d’un LMS (Learning Management System) pour abriter un certain nombre de contenus pédagogiques. L’essentiel du SI concerne donc la gestion de l’établissement avec une exigence de niveau de service relativement faible. Le contrat de maintenance conclu avec l’ESN Evernex est donc de type J+1 : une panne est traitée sous vingt-quatre heures, ce qui est suffisant, la redondance assurant normalement la continuité de service.

Quentin Patou est Directeur du Développement Numérique de l’Institut Catholique de Lille. - © D.R.
Quentin Patou est Directeur du Développement Numérique de l’Institut Catholique de Lille. - © D.R.

L’absence de besoin de matériel de dernière technologie, le souhait de réduire l’empreinte environnementale et les contraintes budgétaires ont donc motivé le recours à des serveurs reconditionnés fournis et maintenus par Evernex en lieu et place de l’achat de nouveaux matériels. Les serveurs sont donc aujourd’hui répartis en trois tiers : un tiers achetés il y a plusieurs années et jamais remplacés, un tiers achetés il y a plus de trois ans et un tiers de reconditionnés fournis et maintenus par Evernex. D’ici deux ans, la totalité des serveurs devrait être maintenue par Evernex. Quentin Patou, Directeur du Développement Numérique de l’Institut Catholique de Lille, se réjouit : « aujourd’hui, le cluster que j’ai mis en place n’a plus besoin de matériels additionnels, en termes de ressources technologiques il est suffisant. Je n’ai pas de date buttoir. Mon contrat va se maintenir et se poursuivre d’année en année, pendant cinq ans, dix ans, même, potentiellement tant que la solution matérielle correspond toujours à nos besoins. »