Comment LVMH adopte le Cloud en Asie du Sud-Est

Premier groupe de luxe au monde, LVMH est présent dans plus de secteurs que chacun de ses concurrents au travers de plusieurs divisions : la mode et la maroquinerie (Louis Vuitton, Christian Dior Couture, Celine, Givenchy…), les vins et spiritueux (Moët & Chandon, Belvédère, Cheval Blanc, Château Yquem…), les parfums et cosmétiques (Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy, Kendo…), la distribution sélective (Sephora, Le Bon Marché…), l’horlogerie et la joaillerie (TAG Heuer, Tiffany & Co, Hublot, Bulgari…), ou encore l’hôtellerie (Belmond). Le groupe rassemble 200 000 collaborateurs dans 81 pays et génère 79 milliards d’euros de ventes. Enfin, à la fois producteur et distributeur, LVMH dispose de 6000 magasins et de nombreux sites de production, essentiellement en Europe, dont 110 en France. Pour LVMH, l’IT est une opportunité de proposer une meilleure expérience client, notamment en la rendant plus personnalisée. Pour cela, les bases sont bien sûr la data mais aussi l’IA et l’apprentissage machine.

Comme nous l’expliquait Franck le Moal, CIO du groupe LVMH, dans son interview, LVMH a une stratégie multicloud avec Google Cloud Platform, Microsoft Azure et, en Asie, Alibaba. Témoignant pour ce dernier, Franck Le Moal est revenu sur les relations entre LVMH et, spécifiquement, Alibaba. Pour la Chine, en particulier, Alibaba est l’acteur cloud principal du marché national. Et le partenariat entre Alibaba et Salesforce est particulièrement apprécié par LVMH qui utilise ce CRM un peu partout dans le monde.

Une trentaine de Maisons du groupe LVMH utilisent aujourd’hui les services d’Alibaba, en Chine, bien sûr, mais aussi au-delà du seul territoire chinois. Franck le Moal considère Alibaba comme un « partenaire global » du groupe LVMH. Parmi les outils d’Alibaba que LVMH utilise, il y a notamment sa plate-forme pour l’intelligence artificielle. S’appuyant sur Tongyi, LVMH débute sur l’intelligence artificielle générative sur les marchés asiatiques.