VMware : partir un jour, sans retour (ou pas)
Par Bertrand Lemaire | Le | Achat it
La quasi-totalité des clients de VMware cherche à fuir ce fournisseur mais pourraient tenter de garder des licences perpétuelles avec de la TMA.

Il n’est plus nécessaire d’expliquer comment le rachat de VMware par Broadcom a été perçu par les clients de l’éditeur, avec les augmentations considérables de tarifs dissimulées sous des formes diverses. En particulier, le passage forcé des licences perpétuelles uniques aux abonnements a fait hurler les DSI mais le refuser implique de renoncer à toute maintenance de l’éditeur. Pire : 92 % des personnes interrogées dans le cadre d’une étude de Rimini Street s’attendent à des augmentations supplémentaires des prix de VMware dans les 12 à 18 mois à venir. Si 79 % des répondants sont parfaitement satisfaits du produit lui-même, 98 % des clients recherchent des alternatives aux offres de l’éditeur.
Parmi les facteurs pouvant inciter à migrer son environnement VMware, il y a bien sûr la nécessité de faire évoluer l’architecture, par exemple pour couvrir des besoins nouveaux tels que l’IA. 51 % des répondants ont exprimé des préoccupations concernant leur manque d’expertise technique des équipes internes, 26 % soulignant notamment les difficultés d’accès à des solutions de sécurité rentables. Mais, bien évidemment, 45 % des participants citent les considérations financières comme une raison principale de rechercher des alternatives.
Désormais, 90 % des entreprises semblent ouvertes à l’hypothèse de la TMA sur les solutions VMware, en conservant, pour le périmètre actuel, les licences perpétuelles.
A propos de l’étude
L’étude a été réalisée par le spécialiste de la TMA Rimini Street. Elle est basée sur une enquête réalisée auprès de 110 clients de VMware fin 2024.