Gianmaria Perancin réélu pour un septième mandat de président de l’USF

Et de sept ! Gianmaria Perancin vient de se voir confier la présidence de l’association des Utilisateurs de SAP Francophones (USF) pour un septième mandat consécutif. Conformément aux dispositions statutaires, le Conseil d’Administration a été renouvelé lors de l’Assemblée Générale de l’association, le 3 avril 2024, avec notamment l’entrée de Karine Caillet (Tissot SA, vice-présidente de la Commission « Suisse Romande »), Karine Lepage (B Braun Médical, vice-présidente de la Commission « Process Manufacturing et Maintenance ») et de Frédéric Binet (Vinci Énergies). Et c’est ce Conseil d’Administration qui vient de réélire Gianmaria Perancin. Celui-ci est, par ailleurs, toujours le président du SUGEN (SAP Users Groups Executives Network), le réseau des responsables de clubs d’utilisateurs SAP dans le monde, depuis 2016. Bernard Cottinaud (membre honoraire et Président de la Commission « Organisation & Gouvernance ») a été nommé par le Conseil d’Administration chargé de mission « Stratégie USF » auprès du Président de l’Association et Bruno Bertona (membre honoraire et Président de la Commission « Concur » et Vice-Président de la Commission « Gestion Finance ») en tant que Trésorier Adjoint, auprès de la Trésorière.

L’USF est une association totalement indépendante de l’éditeur SAP et rassemble les utilisateurs de toutes les solutions de celui-ci, pas seulement les ERP ECC 6 et S/4Hana, en France et en Suisse Romande essentiellement. 450 organisations sont actuellement membres (dont 50 du secteur public) représentant 3850 individus participant aux réunions. 75 % du CAC 40 et 66 % du SBF 120 sont membres de l’USF. L’USF vise bien sûr à permettre aux entreprises utilisatrices d’échanger entre pairs sur les bons usages des produits de l’éditeur au travers de groupes de travail soit thématiques (sur des solutions par exemple) soit géographiques (commissions régionales). Et l’USF a également un rôle de structuration du dialogue entre l’éditeur et ses clients avec l’intention d’influer la stratégie de SAP.

Un plan stratégique en trois lettres : E.R.P.

A l’occasion de l’annonce de la réélections de Gianmaria Perancin, l’USF a également présenté son plan stratégique. S’appuyant sur un jeu de mot avec le principal produit de l’éditeur SAP, ce plan stratégique a comme acronyme « E.R.P. ». Le « E », c’est « Étendre les activités de l’USF ». Avec la crise sanitaire Covid-19, des nouveaux formats d’activités étaient apparus en substitution des seules réunions physiques. Désormais, l’USF a pérennisé un format en vidéoconférence : les ateliers « USF live » (1 heure / 1 sujet « chaud » / 1 expert SAP). L’USF a par ailleurs lancé une newsletter mensuelle, le P’tit U ; a confirmé le développement du réseau social privé interne (avec un espace dédié aux réponses officielles de l’éditeur) ; a annoncé la sixième édition de l’enquête bisannuelle de satisfaction USF sur les produits et services SAP, en partenariat avec IPSOS, dont les résultats seront dévoilés lors de la Convention USF 2024, les 9 et 10 octobre prochains à Lille ; devrait publier les résultats d’une enquête inédite avec le cabinet PAC sur le support et la maintenance SAP, qui fait écho aux annonces SAP de septembre 2023…

La deuxième lettre, c’est le « R » : « Rayonner à l’international ». Il s’agit essentiellement de resserrer les liens avec les 21 autres clubs membres du SUGEN, en particulier autour du sujet du développement durable et de la réponse de SAP aux exigences de la Directive européenne sur les rapports de développement durable des entreprises, la CSRD. Enfin, le « P », « Peser sur la stratégie de SAP » concerne le rôle d’influence des utilisateurs sur la politique et la stratégie de SAP. Parmi les sujets chauds du moment, l’éditeur pousse la bascule vers le Cloud et développe ses offres en matière d’intelligence artificielle alors que la majorité des clients sont on premise et cherchent des solutions de gestion concrètes. La question du Cloud sur un nombre limité d’acteurs non-souverains constitue une réelle problématique pour de nombreux clients actuels de SAP, notamment dans le secteur public.