L’automatisation des processus reste en devenir

L’un des fondements d’une architecture de cloud privé est l’automatisation de l’administration des infrastructures. Au-delà, l’automatisation peut s’appliquer à toutes sortes de processus dans l’entreprise. Cette automatisation est le sujet d’une étude menée sur la commande de Red Hat. L’un de ses enseignements majeurs est que, certes, la totalité des entreprises estime que cette automatisation n’a que des impacts positifs (100 % des répondants) mais très peu l’ont déjà mis en œuvre : 12 % des répondants français ont effectivement une telle automatisation, 48 % déclarent être en train de la mettre en œuvre et 40 % n’avoir aucune stratégie en la matière. Les opérations commerciales constituent le premier domaine pour l’automatisation des processus (37 %) suivies, à égalité, de l’informatique et de la GRH (36 %).

Les bénéfices attendus de l’automatisation par les répondants français peuvent un peu surprendre. Le premier cité (34 % des répondants français) est une meilleure collaboration interne suivi d’une meilleure capacité d’adaptation face aux effets des changements climatiques (25 %). Plus logiquement, sont également cités l’augmentation du chiffre d’affaires (30 %) et de la productivité des équipes (28 %).

Un défaut d’automatisation pourrait nuire à la conformité réglementaire (27 %) et faire perdre des clients (27 %). Dans les motifs expliquant une non-automatisation, les répondants français mettent en avant d’abord le manque de compétences des équipes pour la mise en oeuvre de l’automatisation (29 %), le manque de maturité technique de l’entreprise pour l’adoption de l’automatisation (28 %) et des préoccupations concernant les conséquences de l’automatisation sur le plan de la cybersécurité (28 %).