Républik Data : deux jours à Deauville pour parler data et IA
Par Bertrand Lemaire | Le | Contenu sponsorisé - Gouvernance
Les 13 et 14 juin 2023, Républik a organisé au Royal Barrière à Deauville deux journées avec des Chief Data Officers, Républik Data, pour brosser les grands thèmes data du moment, notamment autour de l’IA et de l’IAG (ChatGPT…).
Deux jours d’échanges, de rendez-vous et d’ateliers collaboratifs, au moins une fois par an et par communauté (CIO, CDO et CSO) : la formule des Days de Républik est connue. Les 13 et 14 juin 2023, Républik a organisé au Royal Barrière, à Deauville, deux journées avec des Chief Data Officers, Républik Data. Après une plénière inaugurale, place aux ateliers. Et n’oublions pas non plus la soirée de gala. Le programme des ateliers a été concocté encore une fois avec un comité de pilotage réunissant des chief data officers des plus grands comptes. Pour amorcer les discussions sur trois ateliers, un sondage a été réalisé en plénière. Nous vous donnons ci-après les résultats.
Lors de la plénière, les Grands Témoins (dont des membres du comité de pilotage) ont pu réagir à chaud aux thèmes du moment : Marie Gepel, VP Digital Transformation de Technip Energies ; Sébastien Rozannes, Global Chief Data & Analytics Officer de Carrefour ; David Lepicier, Global Data, Design & Analytics Director de Pernod Ricard ; François Xavier Pierrel, Group Chief Data Officer de JCDecaux ; Florent Verriere, Group Chief Data Officer d’EDF ; Julie Pozzi, Directrice Stratégie Data & Analytics d’Air France KLM ; Samir Ait Idir, Responsable Data & Pilotage de Groupama Groupe ; Frédéric Chassard, Head Of Data du Credit Agricole / LCL ; et Siddartha Chatterjee, Global Chief Data Officer du Clud Med.
Des ateliers aux échanges confidentiels
Les ateliers, au même titre que les Clubs de Républik, sont confidentiels. Aucun compte-rendu des échanges ne vous sera donc fait. Et c’est notamment heureux pour le premier, véritable « groupe de parole » face aux mille galères du quotidien des CDO : « au secours : mon DG a entendu une chronique sur ChatGPT s’appuyant sur la blockchain dans le métavers à la radio », « le CIO a autre chose à faire que de servir le CDO » ou encore « les experts coûteusement formés sont recrutés par un concurrent ». Les participants ont été sondés lors de la plénière sur ce thème : « quelles sont les 3 galères les plus fréquentes des CDO ? » Recrutement et acculturation des métiers sont largement en tête.
L’atelier suivant était sur un thème fort du moment : « Guerre des talents : comment attirer les pepites de la data ? » Former, recruter, retenir les bons talents constituent-ils des problèmes insolubles alors que plus de 35 % des entreprises peinent à trouver les experts requis pour leurs besoins en Data Science ? Dela même façon, « Le savoir-partager pour créer de la valeur » a permis de revenir sur la nécessité de remettre en cause l’attitude protectionniste avec leurs données et leurs outils de certaines entreprises, refusant toute collaboration. Toujours sur le partage, mais cette fois des compétences, le dernier atelier de la première journée a été : « Empowerment the business : comment acculturer et mettre a disposition les bons outils au metier ? »Il faut certes acculturer les métiers à la data mais les outils ont toute leur importance pour que les métiers s’emparent effectivement de la donnée.
De la valeur et de l’IA
La deuxième journée a été très orientée intelligence artificielle mais elle a tout de même débuté par des ateliers sur des sujets peut-être moins à la mode mais tout autant importants. Ainsi, « CDO : cartographie d’une fonction qui a le vent en poupe ! » s’est intéressé au périmètre fonctionnel du CDO et à son positionnement par rapport au CIO, au DPO, au CSO… Selon le sondage en plénière, l’acculturation des métiers et la gouvernance sont les plus tâches les plus communes. Gageure classique des CDO, le calcul de la valeur d’un projet data a été au centre de l’atelier « Comment mesurer la valeur des projets data ? »
Les trois derniers ateliers se sont don penché sur l’IA. D’abord « Ia & éthique : a la recherche de la confiance perdue » : quelle confiance accorder à des algorithmes traitant des masses d’information sans citer ses sources en évitant plagiats, erreurs, hallucinations… ? « IA générative : est-ce vraiment une revolution ? » a été l’occasion d’une vidéo-intervention de Luc Julia, directeur scientifique de Renault. Déconstruire les mythes mais aussi regarder les potentiels : les échanges ont été intenses. Cet atelier a été illustré par le dernier sondage reconnaissant que l’IAG est bien une révolution même si ses usages doivent être mieux cadrés.