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Guerre des talents IT : le Crédit Agricole préfère créer les compétences IT plutôt que les attirer

Par Bertrand Lemaire | Le | Gouvernance

Durant l’été, Républik IT Le Média republie les meilleurs podcasts des douze derniers mois.
Emmanuel Sardet, Deputy CIO et Group CTO du Crédit Agricole, explique ici qu’il faut se concentrer sur les compétences et les ressources humaines.

Emmanuel Sardet est Deputy CIO et Group CTO du Crédit Agricole. - © Républik IT / B.L.
Emmanuel Sardet est Deputy CIO et Group CTO du Crédit Agricole. - © Républik IT / B.L.

Le groupe Crédit Agricole, c’est 53 millions de clients et 145 000 collaborateurs servis par 39 Caisses régionales, qui sont également l’actionnaire majoritaire de Crédit Agricole S.A. (CASA), la structure cotée, qui regroupe une grande diversité d’entreprises, couvrant les métiers des services financiers mais également de l’immobilier, de la protection, de la transition énergétique ou bien de la santé. Le réseau bancaire revendique d’être le premier financeur de l’économie française, la première banque de proximité en Europe et la dixième banque au monde par le bilan. Présent dans 46 pays, avec 75 % de ses effectifs en France, le groupe a réalisé un peu plus de 35 milliards de produit net bancaire en 2023. Le groupe a plusieurs métiers : les banques de proximité (LCL, CA Italia, BforBank…), la banque privée (CAIW), le crédit et le leasing (CACF et CALF), l’assurance (CAA) ou les paiements (CAPS), mais également des métiers à l’échelle mondiale comme la banque d’investissement (CACIB), la gestion d’actifs (Amundi) et les services associés (CACEIS) auxquels s’ajoutent des métiers non financiers.

Deputy CIO et Group CTO du Crédit Agricole, Emmanuel Sardet considère que, face à la pénurie générale de talents IT sur le marché, il faut se concentrer sur les compétences et les ressources humaines. Créer les compétences et fidéliser les collaborateurs sont préférables à un renouvellement en attirant de nouveaux talents extérieurs. Mais préparer l’entrée de nouveaux collaborateurs (et surtout de collaboratrices) pour le numérique reste cependant un sujet et cela commence dès les stages de découverte au collège et en apprentissage.

Retrouvez ici l’interview complète d’Emmanuel Sardet.