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L’emploi IT entre croissance et pénurie

Par Bertrand Lemaire | Le | Recrutement

Le cabinet Robert Half a, comme tous les ans, réalisé une étude du marché de l’emploi et a publié un extrait focalisé sur le numérique.

Les métiers les plus demandés sont aussi évidemment les mieux rémunérés. - © Tung Lam / Pixabay
Les métiers les plus demandés sont aussi évidemment les mieux rémunérés. - © Tung Lam / Pixabay

« 35 % des dirigeants français sondés par Robert Half dans le cadre de son Guide des salaires prévoient des créations de poste dans leurs départements IT en 2024 » constate le cabinet. Mais il y a une nuance entre vouloir créer un poste et effectivement recruter. La pénurie de talents est particulièrement prégnante dans le numérique. De plus, Robert Half a pu constater que les buzz-words du moment, comme l’intelligence artificielle notamment, ne se traduisent pas (du moins pour l’instant) en intentions de recrutement.

Cinq métiers sont mentionnés comme particulièrement demandés et en tension, provoquant une certaine inflation des salaires d’embauche. Le Responsable Infrastructure est ainsi le premier métier identifié par Robert Half même si les entreprises petites et moyennes confient sa tâche directement au DSI. Il bénéficie d’une rémunération de à 60 à 80 000 euros/an. En deuxième lieu, le RSSI atteint une rémunération d’embauche de 80 à 100 000 euros/an. Plus banal et moins expert, le chef de projets IT est aussi bien moins rémunéré : 40 à 65 000 euros/an. Autre fonction similaire, l’Ingénieur Systèmes et Réseaux est dans une fourchette simialire ; 47 à 65 000 euros/an. Enfin, le moins bien doté de la liste, le Business Developper, n’est recruté qu’à hauteur de 36 à 60 000 euros/an.

A propos de l’étude

L’étude « Dirigeants et salariés » du « Guide des salaires 2024 » a été réalisée par le cabinet Robert Half. Elle est basée sur une enquête réalisée entre juin et juillet 2023 auprès de 1 500 répondants français en utilisant une méthodologie de collecte de données en ligne. Les 1500 répondants représentent 500 employeurs et 1 000 employés travaillant dans les fonctions Finance, Ressources Humaines, Opérations / Administration et Technologie/Systèmes d’informations. Ils sont issus d’un échantillon de petites entreprises (500), de moyennes entreprises (500) et de grandes entreprises (500) des secteurs public et privé, dont des entreprises cotées en bourse, à Paris et en Île-de-France (604) ainsi que dans le reste du pays (896).