L’IA de plus en plus présente dans le quotidien du tertiaire

Nul ne doute plus, sans doute, que l’IA est un moyen de gagner en efficacité et en productivité. Cette évidence est clairement intégrée par les salariés travaillant en bureau partout dans le monde. Selon une étude réalisée pour le compte de Freshworks, l’optimisation des tâches permise par l’IA permettrait aux collaborateurs de gagner en moyenne 3 heures et 47 minutes par semaine. Mais 44 % des répondants à l’enquête ayant servi à réaliser l’étude estiment que l’IA va se substituer au moins en partie aux juniors, accroissant la concurrence pour les emplois de débutants, même si 69 % jugent que l’IA ne remplacera jamais totalement les humains. Et 46 % affirment qu’une entreprise n’utilisant pas l’IA prendra du retard sur ses concurrents jusqu’à éventuellement faire faillite.

72 % des répondants estiment que l’IA permet de produire davantage de valeur et 81 % qu’elle améliore la productivité. Parmi les répondants ayant un rang de manager, 95 % s’intéresse à mesurer l’impact de l’IA sur les activités de leur entreprise. 52 % d’entre eux constatent une croissance de la productivité, 47 % une amélioration de la qualité et 34 % une hausse de l’engagement client. 70 % des répondants cherchent à développer leur employabilité en acquérant de nouvelles compétences sur les usages de l’IA.

Néanmoins, 37 % des répondants admettent de ne pas être en mesure de mesurer effectivement les gains de productivité. Malgré tout, 80 % jugent que les gains constatés justifieront des investissements en IA dans les deux ans. Les verbatims collectés à l’occasion de l’étude insistent notamment sur l’IAG et les gains que celle-ci permet dans la création de contenus, y compris de la documentation technique. 40 % des répondants et 47 % des répondants opérant dans l’informatique estiment qu’une bonne part de l’IA est embarquée dans des logiciels sans que l’on soit en mesure de l’identifier précisément.