IAG : les salariés français davantage séduits qu’ailleurs

L’intelligence artificielle générative a largement séduit les salariés dans le monde. Cette évidence souffre cependant de très grandes disparités de situation. En moyenne, 47 % des salariés français ont recours à l’IA générative au travail contre seulement 39 % dans le monde. Mais, même en France, il y a une grande hétérogénéité puisque le chiffre atteint 63 % pour les répondants issus de la génération Z. 49 % utilisent une automatisation de type RPA et 39 % la combinaison RPA et IA. Les Millennials utilisent moins l’IAG (48 %) et l’automatisation (36 %). Quant aux répondants de la génération X, les chiffres sont encore plus bas : 31 % et 23 %.

La différence d’adoption est pour une part due à une confiance dans l’IA variable selon la génération. Ainsi, 34 % des Millennials et 29 % des salariés issus de la génération X ont exprimé des craintes quant à la sécurité de l’IAG mais seulement 20 % des répondants de la génération Z expriment ce genre de craintes. L’éthique de l’IA inquiète 12 % des membres de la génération Z contre 20 % pour la génération X.

L’âge de l’entreprise est aussi un facteur de discrimination : 59 % des salariés d’entreprises créées après 2000 ont recours à la GenAI contre 39 % pour les salariés d’entreprises créées avant 1999. Pour l’automatisation type RPA, les proportions sont respectivement de la moitié de la moitié et de 27 %. Quant à la communication d’instructions sur l’utilisation de l’IAG, la moitié des entreprises d’avant 1999 n’ont rien communiqué contre 35 % des entreprises plus jeunes. Enfin, le shadow IAG est aussi plus fréquent dans les entreprises plus jeunes (16 % malgré une interdiction contre 9 % dans les entreprises créées avant 1999).

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