Les entreprises optimistes sur la facturation électronique

Il était prévu une bascule à la facturation électronique obligatoire en France le 1^er juillet 2024. Durant l’été dernier, le gouvernement a annoncé un report de cette date. Mais les entreprises vont tout de même devoir se préparer à cette évolution importante. Acteur de la dématérialisation de la facturation, Generix Group a interrogé les entreprises françaises sur leur préparation à cette évolution. Et force est de constater un grand optimisme peut-être un peu excessif.

Ainsi, 73 % des grandes entreprises et ETI pensent être prêtes pour le 1^er juillet 2024 et 65 % estiment que le projet de mise en conformité durera 9 mois ou moins. Ce qui implique qu’un quart des entreprises ne s’estiment pas en mesure de respecter ce qui était, à l’époque de l’enquête, une obligation légale. Le coût de cette évolution est est estimée à moins de 500 000 euros par 37 % des répondants, et à plus d’un million d’euros par 36 %, dont 6 % à plus de 10 millions d’euros. Le délai estimé du projet est plutôt estimé en baisse par rapport à l’édition 2022 du baromètre. Le nombre d’entreprises ayant d’ores et déjà une solution de facturation électronique a nettement progressé en un an, entre 2022 et 2023 : de 70 % à 80 % des entreprises.

Les entreprises interrogées sont conscientes des avantages qu’elles peuvent tirer de la bascule à la facturation électronique. Parmi les avantages, ceux les plus mis en avant sont une gestion plus automatisée de leurs factures et des processus associés (46 % des répondants), une occasion d’améliorer la qualité des données (42 %), la possibilité de moderniser les outils de facturation et de comptabilité (38 %), améliorer la gestion de trésorerie (38 %)… Au final, les entreprises s’attendent à disposer d’une meilleure traçabilité des échanges et des actions (53 %), améliorer la qualité des données échangées (52 %) et réduire les délais de paiement (49 %).